(Extrait du livre de Patrice Julien : Le Manuel du Ho’oponopono©)
En général, la vie de couple commence par une histoire d’amour. Lors de cette étape, se produit une sorte de cataclysme mémoriel. La passion des débuts nous plonge dans l’inconnu, deux bases de données différentes se connectent et se découvrent. C’est l’étape de « l’Amour est aveugle ». Deux systèmes d’exploitation entrent en communication et commencent à fusionner. Ça « télécharge » …
Lorsque le téléchargement est terminé. Ce qui peut ne prendre que quelques mois ou dans le meilleur des cas plusieurs années, les mémoires se mettent à se manifester avec de plus en plus de virulence.
Le couple, miroir de l’”Autre”
Comme dans toute relation, le couple est un miroir de soi. Il peut fonctionner soit de manière ouverte, soit de manière fermée. Dans le premier cas, le masculin se reflète dans le féminin et réciproquement. C’est la chance pour les deux partenaires d’un cycle d’évolution accéléré lorsque la relation se construit en mode nettoyage. C’est à dire lorsque le couple vit dans la conscience du « Ha » et dans le nettoyage constant et conscient des mémoires. Tout conflit peut alors offrir une chance de dépassement. Se regarder dans le miroir de l’autre permet alors de jeter ses masques successifs. C’est le « bon usage » du couple.
Malheureusement, trop de gens tombent dans la facilité et l’inconscience. Le résultat est alors la « relation toxique ». Au lieu de profiter de la situation de couple pour effacer les mémoires qui émergent, on les renforce. Le résultat c’est le « Avec toi c’est toujours pareil ! » qui conduit parfois à faire déborder le vase d’expansion mémoriel…
Les couples ont tendance à figer l’image de « l’autre » et à (se) couper toute chance d’évolution. Les deux partenaires ont alors l’impression de « trop » se connaître alors qu’en fait ils se sont réciproquement interdit toute chance de le faire vraiment. C’est le piège du couple toxique qui conduit à des situations irrespirables. On peut alors basculer de l’Amour aveugle à la haine aveuglante alors que le miroir de l’autre offre toujours une chance de découvrir le sacré en eux…
Le besoin d’être reconnu
dans son unicité
Naturellement, chacun des partenaires est poussé intérieurement par la « mana » qui irrigue irrésistiblement le JE. Tout être humain ressent d’instinct le besoin de sortir de tout ça, d’explorer, de s’explorer, d’exprimer une irréductible originalité, de vivre dans la passion du flot vital, d’être reconnu(e). Le résultat c’est que les digues peuvent exploser littéralement, dans les conflits, l’adultère, les divorces ou les maladies.
Quelle est la solution pour éviter cet écueil ? Réaliser qu’on peut profiter de la situation de couple pour mettre un turbo sur le nettoyage. Un couple sain est un couple « auto-nettoyant », « anti-adhésif » et « compatible induction ».
Vivre en célibataire permet de ne jamais mettre en cause ses zones de confort. La preuve, c’est qu’en avançant en âge dans une vie solitaire on éprouve en général de plus en plus de difficulté à vivre en couple. Une sorte d’ossification se produit. On perd de plus en plus de souplesse. Ce qui d’un point de vue énergétique signifie que l’on s’identifie de plus en plus à ses mémoires au lieu de les débusquer et que du coup on peut se couper de la force vitale ou en limiter le flot.
Le couple comme “outil de nettoyage”
Tout « différent », tout « conflit » peut au contraire offrir au couple une aubaine. Chaque difficulté présente une chance de dépassement. Il suffit juste de constater lucidement qu’une lumière rouge clignote : « Attention, mémoires ». Il faut alors sauter sur l’occasion de « nettoyer », d’évoluer, d’éplucher l’oignon.
L’usage de cette « fonction nettoyage » permet de remplacer le « Avec toi c’est toujours pareil » par « Ce qui est bien avec toi, c’est que je découvre toujours quelque chose de nouveau (de moi?) ».
Réaliser que jusqu’à la mort on ne connaîtra jamais rien de l’autre permet de se vacciner contre la projection des mémoires qui le dissimule à nos yeux. Posons-lui toujours la question : « Mais qui est-tu ?» afin de découvrir que jusqu’à la fin de notre propre vie, c’est une question que nous nous sommes posée en fait à nous-mêmes…
©Patrice Julien
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