Au cours des formations que j’ai assuré avec le Dr Ihaleakala ainsi que dans celles assurées ensuite dans la continuité de la méthodologie établie par Morrnah Simeona, la clé de notre harmonie dépend d’un membre de notre « famille intérieure ». La tradition hawaïenne l’appelle « Unihipili » ou enfant intérieur. C’est sur lui que doit porter la plupart de nos efforts.
Ce qui échappe à notre conscience.
Pour rendre cette partie de l’esprit plus facile à appréhender, Morrnah avait choisi d’établir une correspondance avec le mot « subconscient » qui est une notion familière pour la plupart des non-hawaïens.
Il est inutile de s’embarrasser l’esprit avec une distinction subtile subconscient/inconscient qui n’intéresse que les spécialistes. En ce qui nous concerne il faut juste considérer que le « subconscient » désigne un territoire et des fonctions qui se trouvent hors de notre conscience.
Cela recouvre tout ce qui échappe au contrôle du système nerveux volontaire (respiration, fonctionnement des organes, division cellulaire, vision, capacité d’audition, etc…Autre compétence du subconscient qui peut générer des « dysfonctionnements », c’est sa fonction d’observation et de stockage.
Travaillant 24h sur 24, cette partie de nous est toujours alerte, même pendant notre sommeil. Elle possède par ailleurs des capacités de perception illimitées. Là où notre conscient n’est capable de gérer qu’une infime partie de ce qui se trouve autour de nous, le subconscient fonctionne à 360° jusque dans la 4ème dimension.
Le subconscient : une caméra de surveillance
Que fait le subconscient de ces observations en continu ? Exactement la même chose qu’une caméra de surveillance ultra perfectionnée. Il faut être conscient que cette caméra invisible est connectée au paysage qui vous entoure mais aussi à celui de l’ensemble de l’univers, c’est-à-dire de la vie.
Les empaths et autres hypersensibles ou médiums sont plus directement conscients de cette « infra perception ». Les véritables voyants voient à travers les yeux de leur unihipili. La majorité des humains en sont pratiquement coupés.
Si le conscient possède des capacités de mémorisation très limitées dans la durée (Ce qu’on appelle « la mémoire immédiate ») le subconscient mémorise tout. C’est une bande vidéo multisensorielle qui démarre à la naissance et enregistre tout jusqu’au bout.
La différence entre la version subconscient vs unihipili de la conception hawaïenne c’est que cette dernière considère que l’unihipili survit et se réincarne après la mort, ce qui implique que l’enregistreur serait en route depuis la nuit des temps.
Cette hypothèse invérifiable par le commun des mortels ne présentant par réellement d’intérêt pratique pour débuter dans la communication avec le subconscient, Morrnah n’en fait pas une priorité dans un premier temps. Application de l’idée qui rappelle qu’il vaut mieux ne pas mettre la charrue avant les bœufs.
Les inconvénients des avantages.
Si cette capacité exceptionnelle de mémorisation présente beaucoup d’avantages elle présente aussi des inconvénients qui reflètent l’envers de sa fonction positive. Si elle est capable de fonctionner comme une « boîte noire » dans un avion, ces données du passé sont irréversibles. C’est-à-dire que ce qui est enregistré ans cette mémoire va participer à la structuration de notre personnalité, comme si l’on passait plusieurs couches de peinture sur un mur. L’image de la peinture s’arrête là parce qu’au niveau du subconscient, les données stockées inter agissent et influencent l’ensemble de notre vie.
Comment émergent les problèmes, les accidents, les dépressions, les allergies soudaines, les maladies…? De l’interaction avec cette « base de données » qui fonctionne comme un système d’exploitation et se réorganise sans cesse en fonction de ce qu’on y ajoute.
Une simple contradiction dans les données enregistrées, une mise en relation conflictuelle entre deux informations enregistrées à des périodes très éloignées l’une de l’autre peut provoquer une erreur de système qui se manifestera au niveau du conscient comme : un problème.
Bonne nouvelle, pour le Ho’oponopono de Morrnah, résoudre les problèmes ne passe pas par une analyse ou une recherche des causes. Le retour à l’harmonie passe par l’établissement d’une communication fluide et respectueuse entre les différents membres de notre famille intérieure.
(A suivre)
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