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Il n’y a pas d’extérieur.

Pour rester à zéro, c’est à dire pour vivre dans “le flot”, pour naviguer la “synchronicité”, il faut trouver un moyen de rester 24/24 en état de vigilance. Le plus important pour ça, c’est de créer de nouvelles habitudes qui vont devenir de nouvelles attitudes devant la vie. Tout le monde sait qu’il est impossible de répéter des mantras pendant des heures pour la bonne et simple raison que l’esprit n’est pas fait pour ça…

L’esprit est une chose bien faite, conçue pour assurer notre survie sur le plan matériel à partir d’informations venues de l’autre partie de notre être, le spirituel. 

La meilleure représentation de ce que nous sommes c’est l’iceberg. Une partie immense qui plonge dans la mer et une petite partie visible qui est ce que nous appelons l’ »Ego ». Faites fondre l’Ego et un iceberg n’en est plus un. On est en vie pour être vivants et uniques, pas pour fondre dans la mer ou ne plus être qu’un inconscient. Il faut un capitaine sur le navire…Il sera toujours temps de se fondre dans l’océan le moment venu.

Trop de “chercheurs de bien-être” s’imaginent qu’il faut vider le cerveau grâce à la récitation forcenée de prières ou de « mantras » prétendument magiques. Ce n’est pas le cas, il n’y a que la maladie d’Alzheimer qui soit capable de faire ça. Ce qui produit ce trouble de la personnalité, c’est la privation d’informations nouvelles…Le cerveau se maintient en bon état grâce à la stimulation provoquée pas des contenus nouveaux, c’est comparable à un muscle. il faut le stimuler et pas l’endormir.

Nous avons été conçus pour vivre toujours “à neuf”. Nous sommes un cours d’eau, pas un étang. Nous ne sommes pas là pour “stagner” mais pour évoluer. C’est la raison pour laquelle dans le bouddhisme on rend grâce pour son incarnation actuelle sous une forme humaine. C’est le seul moyen de découvrir sa nature de Bouddha.

Pour cela il faut rester constamment dans le présent…En fait, nous y sommes déjà et à jamais, mais nos programmations neurologiques viennent parasiter notre perception. Ces « programmations » représentent les anciennes versions de nous mêmes. Aussitôt installées, aussitôt périmées…

C’est notre connection au « réseau » qui fait les mises à jour en temps réel à travers la respiration. Nos expirons l’inutile et nous inspirons du nouveau : c’est le sens de l’expression : être inspiré. Nous imaginons notre être comme « à part », séparé de l’univers et des autres, une sorte d’île dont nous serions l’occupant solitaire. Ce n’est pas le cas.

Nous devons réaliser que nous ne sommes pas un sac de peau. En fait, il n’y a aucune frontière entre nous et l’extérieur. La preuve, c’est que pour inspirer et expirer on n’a besoin ni d’un passeport, ni d’une carte d’identité. L’air passe librement un nombre incalculable de fois sans rencontrer ni douanier ni contrôleur. Dans d’autres domaines nous sommes en permanence entre « l’intérieur » et l’ »extérieur » : penser, parler, manger, se déplacer, suer, se laver, regarder, écouter, etc

Ce n’est pas à nous de faire les mises à jour. Elles sont automatiques. Vouloir faire des efforts pour se transformer ou s’améliorer est une hérésie. On ne contrôle pas la vie. Par l’expérience, on apprend juste à naviguer et le secret de la navigation c’est la vigilance, la confiance et le lâcher prise. Cela s’appelle « vivre son unité ». Aucune école officielle n’enseigne ça, et c’est bien dommage, ça permettrait à tout le monde de gagner du temps et d’éviter des efforts inutiles.

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