« Qu’est-ce que l’espace ? » et « Qu’est-ce que le temps ? » Deux questions importantes dont dépend la conduite de notre vie.
Depuis notre incarnation sur ce plan d’existence, dit « matériel », nous avons créé des moyens de plus en plus sophistiqués pour structurer notre conscience de l’espace et du temps. Nous avons mis au point des outils de mesure. Ce sont des conventions et tout le monde est tombé d’accord pour les accepter.
« La réalité », un ensemble de conventions
Pour nous, une heure est composée de soixante minutes, une année d’un certain nombre de jours, un siècle d’une centaine d’années…Nous avons fait la même chose pour l’espace. Certaines cultures ont choisi des unités métriques et d’autres des systèmes différents qui demandent des conversions tombant rarement juste.
A partir de ces conventions nous avons structuré notre conscience. Celle-ci se reflète logiquement dans ce que nous considérons comme notre « réalité ». En un certain sens ces créations humaines sont bien pratiques, sous un autre angle de vue elles constituent « l’arbre qui cache la forêt ».
Nos existences sont depuis organisées par des emplois du temps, des horaires. Le résultat extrême de cette habitude, c’est que beaucoup d’humains courent d’un rendez-vous à l’autre. Ils se soumettent à une pression qui les conduit à penser « qu’ils n’ont pas le temps ».
Pourquoi n’avons-nous plus le temps ?
En fait, arrivés à un certain stade de leur évolution, les humains sont devenus les victimes de leur propre création. Ils ne réalisent pas qu’ils vivent dans un espace-temps imaginaire. Ils s’imposent aveuglément des rythmes qu’ils ont eux-mêmes définis. Aujourd’hui ils ressentent de plus en plus le besoin de s’en libérer. Du coup ils se mettent en quête de moyens extérieurs de faire une pause.
Pour cela, ils se tournent souvent vers ce qu’ils considèrent comme la « spiritualité ». Malheureusement, ils ne réalisent même plus qu’ils en viennent en quelque sorte puisqu’ils possèdent un “esprit”. Cependant, habitués à leurs conventions ils pensent que la « réalisation » se trouve ailleurs dans l’espace (en Inde, à Hawaï ou au Japon…) et que le moment de l’éveil se trouve plus tard dans le futur (Lorsqu’ils auront trouvé la solution).
Un secret exposé aux yeux de tous.
Et pourtant, la littérature dite « spirituelle » ne manque pas de messages susceptibles de rappeler aux hommes leur véritable essence. Cette transcription des paroles de Jésus dans l’évangile de Jean,8-58 en est une preuve flagrante :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. »
Énoncé qui reste incompréhensible si l’on s’en tient à notre conception linéaire et arbitraire du temps. De telles déclarations sont présentes un peu partout dans les textes « sacrés » qui nous ont été laissés en héritage mais en comprenons-nous le sens ? (A suivre)
©Patrice Julien
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