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Comprendre “L’identité de soi par le Ho’oponopono”

J’ai commencé à pratiquer “l’identité de soi par le Ho’oponopono” en 2006. Cela fait un certain temps maintenant. Avant cela, pendant plus de 30 ans, j’avais presque tout essayé, de la bioénergie au zen, en passant par la MT, Rajneesh en tant que sanyasin, puis Osho,… Finalement, lorsque j’ai rencontré le Dr Hew Len à Tokyo lors de son premier cours au Japon, j’ai découvert que ce qu’il enseignait était vraiment un raccourci à travers la spiritualité.

Les quêtes spirituelles : des histoires sans fin

Ce que Morrnah Simeona a fait d’un simple rituel hawaïen est vraiment l’outil dont nous avons besoin aujourd’hui : simple et direct. Toutes les religions et voies spirituelles, même les plus radicales comme l’Advaita Vedanta ou les enseignements de Krisnamurti, donnent toujours des ingrédients pour nourrir l’esprit. Dire “observer l’esprit”, “vivre dans le présent”, “devenir sans esprit” donne l’impression de comprendre comment sortir du piège, mais cela ne sert à rien si vous n’avez pas trouvé la clé pour ouvrir la porte sans porte de l’ego….

J’ai vécu tant d’ateliers où les gens croyaient s’être reconnectés lors d’un week-end décisif, puis se sentaient à nouveau bloqués le lundi matin lorsqu’ils devaient reprendre le travail. La recherche de “l’illumination”, du “satori” ou plus simplement “d’être dans le présent” ressemble souvent à un festival musical : vous payez, vous assistez, vous vous amusez mais rien n’a changé quand vous rentrez chez vous.

Grâce à la pratique et à l’enseignement du Ho’oponopono version Morrnah, j’ai compris qu’en fait, lors de notre éveil spirituel, rien ne change car le changement n’est pas la cible mais le processus. Je veux dire que la vie ne s’arrête pas lorsque nous avons des prises de conscience transformatrices. Notre navigation continue de toute façon. Rien ne s’arrête jamais, nous ne basculons pas dans une autre dimension, nous devenons juste capables d’utiliser de nouveaux outils et de comprendre pourquoi.

La capacité de lâcher prise à 100 % est la clé

La différence entre “l’avant” et “l’après” réside dans la capacité à “lâcher prise”. En utilisant ce que Morrnah Simeona et Ihaleakala Hew Len appellent le “nettoyage”, nous nous débarrassons facilement des illusions créées par les mémoires ancestrales et personnelles.

Jusque-là, nous “luttions contre notre vie”. Notre identification au groupe de croyances que nous appelions “moi” ou “je” n’est que du vent… Notre nom, notre travail, nos croyances les plus chères, notre religion et même notre famille ne sont que ce que l’on appelle “l’ego”.

Nos guerres, nos combats, nos conflits, nos joies et nos peines prennent racine dans ce robot illusoire créé par nous et par nos cultures. L’Identité de Soi par le Ho’oponopono ne dit rien d’original sur le diagnostic, ce qui est original c’est que cet « art de vivre » donne un moyen de prendre un raccourci pour éviter de s’enliser plus profondément dans la pensée. Le danger des sentiers spirituels réside dans le fait que l’esprit essaie de trouver le moyen de dépasser son identification à lui-même.

Des maîtres spirituels comme Ramana Maharshi ont montré la même destination, mais il n’est pas si facile de sortir du labyrinthe. Médite, écoute le silence, demande-toi “qui dit « je » quand je dis « je » ?”…L’esprit est tellement habitué à jouer au “jeu des miroirs” que les quêtes spirituelles peuvent finir en errance dans un désert sans fin. Nous sommes dans ce monde pour nous exprimer pleinement, pas pour fuir la réalité en devenant des ermites dans des endroits où rien ni personne ne nous dérangera. C’est une fuite inutile.

“Effacer” nos problèmes, c’est la voie à suivre

Ce n’est pas en décrochant que nous apprendrons quoi que ce soit. Au contraire, c’est en présence de problèmes que nous pouvons vérifier notre niveau de compétence. L’identité de Soi par Ho’oponopono enseigne des techniques aussi simples que se brosser les dents ou se laver le visage. Le “nettoyage” est un gommage. Cette approche doit devenir notre routine quotidienne.

Malheureusement, aujourd’hui, trop de “fans de Ho’oponopono” sont des “croyants”. Ils utilisent une version déformée de “l’identité de soi” parce qu’ils construisent toute leur quête sur des attentes. C’est un malentendu total. Elle rend plus épais le voile entre leur conscience et la “réalité”. Cela les replonge dans la course aux rats.

Le Ho’oponopono de Morrnah ne nécessite aucune croyance. C’est un processus mécanique qui mène à la liberté absolue. On peut atteindre cet état que lorsque même la quête de liberté est effacée. Pour être nu, on n’a pas besoin d’ajouter quelque chose à son corps, la seule chose qu’on doit faire est d’enlever tous tes vêtements… Pour pouvoir porter des habits de millionnaire, il faut d’abord être complètement nu, on ne peut pas porter un smoking par-dessus la veste de tous les jours.

Le moyen le plus facile de se déshabiller totalement est ce que “l’identité de Soi par le Ho’oponopono” appelle « le nettoyage ». C’est ce que nous enseignons pendant nos formations, c’est facile et radical. Il suffit juste laisser passer toutes les choses qui surgissent dans notre vie, de lâcher prise et de laisser la vie s’occuper du reste…

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