Ah les mots! Les sacrés mots! Ils nous échappent souvent et en disent plus que nous le penserions. Au cours des séances de diagnostic qui précèdent toujours un programme de coaching avec un consultant, il me suffit d’écouter la personne quelques instants pour connaître ses points forts et ses points faibles.
Les mots traduisent directement les attitudes de pensée et celles-cie reflètent comme un miroir l’image que la personne se fait d’elle même. Cette construction intérieure inconsciente a été faite à 100% à travers le langage et le quotidien la relète fidèlement. Ce qui est dans le programme de pensée de chacun d’entre-nous crée notre réalité automatiquement.
Il suffit d’observer un peu le monde autour de soi pour constater que très souvent, les fils de médecins, d’avocats, d’architectes s’en tirent mieux statistiquement que ceux qui sont nés dans des familles défavorisées…
On a tendance à trop mettre cela sur le compte des « inégalités » devant l’éducation, l’absence de moyens, la génétique,…or c’est faux et ce n’est ni les manifestations dans la rue ni les revendications qui changeront le fond du problème.
La seule cause du fait qu’on « ne prête qu’aux riches » c’est en partie à cause du langage. Très souvent, celui-ci a été utilisé pour implanter dès le plus jeune âge une représentation de soi dévalorisée. Jésus Christ qu’on prétend né dans une étable, de parents qui ne roulaient pas sur l’or, a tout de même posé en à peine une trentaine d’années de vie les bases d’une des plus grandes religions du monde…
Pourquoi? Parce qu’ils considérait être le fils de Dieu et que son entourage ne l’avait pas contredit. Mesurer 1m68 et être né en Corse dans une famille de petite noblesse n’a pas empêché un certain Bonaparte de devenir l’empereur des Français et de conquérir une bonne partie de l’Europe.
Les parents de familles défavorisées ont eux aussi été formatés par le langage et il suffit de regarder plus profondément pour voir que c’est transgénérationel . Vous trouverez rarement parmi ces « héritiers de la misère » un médecin, un président de la république ou un général d’armée…On hérite de sa lignée parce qu’on tourne en rond dans des mots et des phrases qui se répètent…Certains tuent l’ambition et d’autres la stimulent.
L’illusion, c’est de croire que cette « malédiction » est juste une question d’argent. Pour se prouver que ce n’est pas une malédiction il suffit de voir les exemples de réussites qui ne manquent pas dans les milieux défavorisés. Il est inutile de les citer, il y en a tant que je suis sûr que vous n’aurez pas de mal à en trouver.
Que s’est-il passé dans le cas de ces « Success-Story ». Il suffit de savoir avec qui s’est fait la rencontre, un jour, au hasard : la Gentille Fée ou la Méchante Sorcière?
Bénédiction ou malédiction? Tout est là…Le problème c’est que si les bénédictions sont exprimées verbalement, les malédictions, elles, sont implantées de manière insidieuse à partir des mots et des paroles auxquelles on ne pense pas vraiment. Un « sale gosse » qui énerve des parents écrasés socialement aura plus de chance de finir mal qu’un « premier de la classe » encouragé par son environnement.
Contrairement à certaines croyances, la seule révolution qui peut être vraiment efficace est la révolution du langage.
Il est indispensable de guérir ses mots pour espérer mettre fin à ses maux.
Le rôle d’un coach en développement personnel c’est d’accompagner ce processus qui permet de reconstruire, quel que soit l’état de la charpente…
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