Quelle est la réalité pratique de ce 100% responsabilité du Ho’oponopono? C’est un aspect de cette voie à propos duquel il est important de ne pas faire de contresens. Bien compris, ce principe est libérateur, interprété de travers il ne fera qu’aggraver les problèmes.
Qui prend les décisions
Dans son article “Qui prend les décisions?”, Ihaleakala Hew Len répond que ce sont presque toujours les mémoires en nous qui imposent leur jugement. Elles sont à l’origine de tous nos problèmes, sans exception. Que ces dysfonctionnements soient psychologiques, spirituels ou physiques.
Posons-nous donc une question. A quoi correspondent ces “mémoires” qui viennent prendre les décisions à notre place? Rassurez-vous, ce ne sont ni des esprits, ni des démons, ni mêmes des choses vivantes. Les mémoires ne sont que des mots associés à des idées dans notre inconscient.
Elles y sont entrées en passant par notre conscient. Elles se sont implantées dans un coin de notre cerveau et nous les avons oubliées. Ce sont toutes les phrases prononcées par nos parents, nos professeurs, nos camarades de classe, notre environnement… Comme toutes les phrases correspondent à des définitions de notre “environnement”réalité”, ces idées définissent l’architecture de l’univers tel que nous croyons le connaître.
Les valeurs? Juste une programmation de notre esprit
Qu’est-ce qui définit la différence entre les nationalités, les origines familiales, les castes, les casses sociales, les riches et les pauvres, les différentes couleurs de peau et les valeurs que nous y attachons? Qui trace la ligne de partage entre les religions, voire même entre les divinités? Vous devinez la réponse.
Comment ces différences ont elle été implantées dans nos esprits? Toujours à travers le langage. A travers des mots, à travers des phrases et des récits…Ce n’est pas la réalité qui nous a alimentés, ce sont les croyances des autres à propos de la réalité qui sont devenues notres. Ce n’est qu’ensuite que nous les avons projetées sur l’écran de notre conscience et nous avons pris l’ombre pour l’objet.
Il est impossible d’accéder au monde “objectif”. Même la science ne peut y parvenir. Elle ne peut que projeter ses hypothèses sur un extérieur théorique et réussir à les confirmer…C’est ce que constate la physique quantique. La pensée de l’observateur affecte inexorablement la réalité observée.
Autrement dit, les mémoires occupent une place déterminante dans la définition de notre “réalité”.
Bonne nouvelle, ce n’est pas une fatalité et paradoxalement, ce qui peut nous permettre d’accéder à une autre source d’information que notre stock de mémoires, c’est cette idée d’être à 100% responsables.
(A suivre)
© Patrice Julien
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