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Les thérapies guérissent-t-elles vraiment?

Nous connaissons tous des personnes qui passent leur vie en thérapie. Certaines finissent même leur parcours sans avoir vraiment réussi à décortiquer totalement le crabe.

En fait que recherchent-elles vraiment ? Une meilleure compréhension ? Un mieux-être ? Il faut se rendre à l’évidence qu’être thérapeute ne vous met pas hors de tout soupçons. L’espace « neutre » de la thérapie est une illusion et les thérapeutes, qu’ils soient généralistes ou psycho-thérapeutes habitent souvent dans un appartement cossu dont les frais sont couverts grâce aux misères insondables du corps et de l’âme humaine et comme nous ils n’ont pas résolu tous leurs problèmes.

Qu’est-ce que la « maladie » ?

J’aime autant qu’eux les appartements cossus et je n’ai rien contre le fait de faire payer ses services. Par contre je considère que cette idée de « soigner le mal » sur laquelle est fondée leur fonds de commerce est une illusion qui maintient l’esprit de leurs consultants en servitude.

Derrière le mot « thérapie » se trouve l’idée de « soin », de « traitement » et donc de maladie. La question qui se pose est de savoir de quoi l’on est malade ?

Où la plupart des médecins puisent-ils leur science ? Dans des études lourdes protégées par un numérus clausus qui fait que l’on accède à cette voie professionnelle par une porte étroite. Cet accès élitiste reproduit un système social. Sans de bonnes études scientifiques, aucune chance et l’on constate qu’un fils de médecin a plus de chance que les autres de sauter la barrière. Il n’en reste pas moins que toute cette « science » reste livresque et que le développement de l’intuition et des qualités de coeur n’est pas une priorité de cette filière.

Les psychothérapeutes, psychanalystes ou psychiatres ont de leur côté parfois l’obligation de passer par cet accès s’ils veulent être « labellisés ». Ceux qui n’empruntent pas cette voie se contentent de l’investissement d’un lourd budget dans plusieurs années de thérapie au terme duquel ils adoptent en général la même démarche que celle qu’ils ont eux même eu à suivre.

Le serpent se mord la queue

C’est ainsi que le serpent du caducée se mord la queue. Les médecins de campagne et les généralistes du passé capables de faire des diagnostics au premier regard ou à l’odorat sont en voie de disparition…Ils étaient pourtant plus proches de la « vérité » que les technocrates thérapeutiques actuels…

La question clé qui reste sans véritable réponse c’est : Pourquoi la sagesse du corps déraille t-elle ?

Et si la véritable « maladie » n’existait pas vraiment  telle qu’on l’entend? Si elle naissait ailleurs ? A part lors d’accidents, fractures ou autre, on peut se demander pourquoi la sagesse du corps peut se dérégler? Il ne s’agit pas de rejeter la médecine pour proposer des solutions irrationnelles. La réponse n’est pas là. Les bactéries et les virus ont le dos large. Les analyses, scanners, IRM et autres ne permettent de répondre qu’au évidences. Leurs résultats ne concernent que la surface de l’Etre. C’est la raison pour laquelle  la médecine ne peut que replâtrer des fissures et que les patients rechutent assez souvent, surtout dans les cas les plus graves.

En fait, l’être n’est pas qu’une surface, c’est un mystère. A ses origines, la « thérapie » s’intéressait aux humains dans leur globalité. C’est lorsqu’elle était empreinte de « spiritualité ». Emergeant de l’enseignement des traditions elle avait encore pour objet la connaissance de l’esprit.

Malheureusement, comme une sorte d’aveu d’impuissance, la science de l’esprit a été abandonnée au profit de la science du corps. Incapables de remonter aux causes profondes des maladie, les médecins ont préféré se cantonner à la gestion des effets avec toutes les conséquences négatives que cela peut avoir. (Suite : Toute maladie vient de l’esprit.)

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