Ikigaï INSTITUT.COM

Vivre au quotidien l’Esprit de Pâques

Nous sommes le dimanche de Pâques.

La colonisation des cycles saisonniers

Enracinée dans plus de 2000 ans de rituels et de rites, cette fête commémore l’événement central de la foi chrétienne : la résurrection de Jésus-Christ, considérée comme l’accomplissement de la prophétie biblique d’un messie ressuscité d’entre les morts offrant à ses disciples la vie éternelle.

Ce rituel reproduit tous les ans « la maladie infantile du christianisme » et il faut se souvenir que toute cette chronologie de la Chrétienté est une invention ayant colonisé les fêtes animistes qui célébraient le rythme des saisons. La conception monothéiste a ainsi rejeté partout dans le monde les spiritualités originelles en les qualifiant des « païennes ».

Ne pas confondre histoire et légende

Quand Jésus, qui s’appelait en fait Yeshuah Ben Youssef, serait-il né ? Combien d’années aurait-il vécu ? Quand serait-il mort et comment ? L’histoire n’a pas vraiment de réponse, ce qui facilite l’implantation d’une légende…

Qu’avons-nous à gagner du passage des religions animistes à la croyance en un dieu suprême et son envoyé ? Importe-t-il vraiment que l’Avatar Jésus ait existé et qu’il soit ressuscité. La voie d’accès à la conscience Christique habitant l’homme Jésus n’est-il pas l’aspect le plus important du message ?

Jésus comme d’autres figures religieuses est un « avatar ». Ce mot trouve son origine en Inde (du sanskrit avatāra, qui signifie « descente »), où il désigne l’incarnation, sous diverses formes, d’un dieu venu sur terre pour rétablir l’ordre cosmique.

Le message des avatars :

« Connais-toi toi même! »

Le message des avatars est toujours le même : « LA VERITE EST EN VOUS, OUVREZ LES YEUX ». Le seul voile qui cache cette vérité est tissé par nos croyances. Il y a une différence essentielle entre la « croyance » et la « foi ». La croyance relève de l’idolâtrie. L’ancien testament nous mettait déjà en garde contre cette tendance humaine.

Il ne s’agit pas de distinguer les « bonnes idoles » des « mauvaises » car c’est la cause de beaucoup de guerres dites « de religion ». Toutes les voies spirituelles nous invitent à adorer le Principe Créateur en Esprit et en Vérité. C’est ce qu’on appelle LA FOI.

Comment adorer « EN ESPRIT » ? Rien de plus simple et pourtant rien de plus difficile. Simple parce que sans l’incarnation d’un Esprit, le corps n’est rien. Pourquoi difficile parce qu’allez savoir pourquoi, notre esprit a été programmé culturellement pour croire à la DUALITE…

Les rivières et les fleuves n’ont qu’une source et tous les cours d’eau convergent vers la mer…Ceux qui n’y parviennent pas sont asséchés et s’évaporent pour rejoindre le grand cycle de l’eau…Ces images méritent de nous faire réfléchir.

L’idolâtrie, la croyance et la foi

Croire en la possibilité d’une dualité relève de l’idolâtrie…Le récit de la Genèse ne nous affirme-t-il pas que le Verbe Créateur a produit l’Homme à son image et à sa ressemblance. C’est l’affirmation de notre essence divine.

On peut se demander comment et pourquoi l’idée d’une chute a été implantée aussi profondément en nous. Comment cette « suggestion » a-t-elle pu être transmise ainsi à travers des générations ? Comment la plupart des religions et spiritualités qui prétendent pourtant nous réconcilier avec le Divin ont-elles pu entretenir cet état d’hypnose.

En fait, il n’y a de séparation entre nous et notre essence que si nous acceptons d’adhérer à ce conditionnement. Cette « malédiction » peut être brisé instantanément par la Grâce qui n’est que la confiance absolue dans l’amour du Créateur.

Pâques et le retour du fils prodigue

Peut-on imaginer un Père Suprême capable de maudire ses enfants ? La parabole du fils prodigue nous permet de répondre sans hésitation. Comment le Père accueille t’il le retour du fils qui lui a tourné le dos ?

“Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et faisons la fête, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé.”

C’est une image destinée à nous faire comprendre que les « suggestions » implantées dans notre esprit sont toutes des « autosuggestions ». Rien ni personne d’extérieur ne peut nous sauver.

Il est indispensable de vivre le fait que nous sommes tous Jésus et que ce nom n’est qu’un véhicule, un avatar destiné à mettre le Christ à notre portée :

« Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin? 6Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.… »

Vivre dans le corps de Jésus

pour réaliser le Christ en nous

Mais comment ouvrir les yeux pour accéder à la re-connaissance ? La seule solution c’est de « Mourir à soi ». D’accepter la mort, qu’elle soit symbolique ou réelle. Renoncer totalement à toutes les identifications, à toutes les différenciations et à toutes les croyances pour atteindre la pauvreté d’esprit.

Cette « pauvreté d’esprit » est la seule voie vers la résurrection, c’est à dire le retour à la Source.

Nous devons physiquement et mentalement être capables de renoncer à tout et de lâcher prise comme le fait Jésus à la fin de son parcours humain. Il expire alors à haute voix ces derniers mots :

« Abba ! Entre tes mains je remets mon esprit ».

Lâcher prise au quotidien

Ce qui importe n’est pas le culte de la souffrance de Jésus, elle représente juste le monde d’avant, celui des illusions. L’important c’est l’acte de lâcher prise absolu qu’on appelle LA FOI…

Méditation (Entre 10 et 20 minutes en fonction de vos aspirations) :

Inspirez en ressentant que vous habitez le corps de l’homme Jésus. Vivez toutes vos cellules comme si vous étiez son incarnation. Retenez votre souffle dans cet état pendant le temps qui vous conviendra.

Expirez ensuite avec le sentiment de rejeter toutes vos identifications en pensant la phase : « Abba, entre tes mains je remets mon esprit ».

A la fin de votre méditation concluez par : « Et c’est accompli ». Essayez ensuite de vivre cette sensation de lâcher prise dans votre quotidien.

Powered by WordPress.com.

En savoir plus sur Ikigaï INSTITUT.COM

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading